Des travaux d’économie d’énergie découlent plusieurs avantages. Outre l’économie non négligeable y afférentes, cette opération y est pour beaucoup dans l’optimisation du confort d’un logement. Les travaux de rénovation énergétiques se font de plus en plus nombreux auprès des résidences.
En effet, cette opération a l’avantage d’améliorer le confort intérieur d’un logement en réduisant les courants d’air, l’humidité. Ce type de rénovation permet également de réguler la température de chaque pièce, plus d’infos sur le site Hellio.
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Quels sont les avantages de la réalisation des travaux d’économie d’énergie ?
L’opération permet également de limiter le gaspillage énergétique dans la maison. À la clé, une baisse considérable de la facture. L’Agence Internationale de l’Energie (AIE) indique qu’une réduction de 24% de l’émission de CO2 du secteur immobilier est possible avant 2050 grâce au passage à l’énergie renouvelable. Par ailleurs, notons que certains travaux de rénovation sont plus efficaces que d’autres.
Outre ce confort et ce geste pour l’environnement, la rénovation énergétique apporte une plus-value à logement sur le marché de la vente immobilière. En effet, les acheteurs sont de plus en plus attirés par les habitations « vertes ».
Quelles sont les aides financières proposées pour une rénovation ?
Pour inciter les foyers à effectuer des travaux d’économie d’énergie, le gouvernement a mis en place plusieurs aides financières, qui peuvent représenter entre 20% à 70% du montant total des travaux. Attribué sous conditions, un foyer peut prétendre aux contributions pécuniaires suivantes :
- La TVA à taux réduit à 5,5% sur certains travaux ;
- Le Crédit d’impôt transition énergétique (CITE) réduit, pour une partie des dépenses occasionnées lors des travaux ;
- L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) qui est un financement des travaux de rénovation sans nécessité d’avance de trésorerie ou paiement d’intérêts ;
- Prime énergie destinée aux ménages modestes et très modestes, « coup de pouce économies d’énergie 2018-2020 » ;
- Certificats d’Economies d’Energies, qui sont un service d’aide de la part des fournisseurs d’énergie, à condition que ces derniers aient un label RGE ;
- Le programme « Habiter mieux » proposé par l’Anah ou Agence nationale de l’habitat, qui propose des aides pour la rénovation sur les logements de plus de 15 ans, à condition que le bâtiment n’ait pas perçu d’autres financements de l’Etat sur les 5 dernières années ;
- Les aides venant des collectivités territoriales.
Le diagnostic pré-travaux pour déterminer l’ampleur des travaux
Avant de se lancer dans les travaux de rénovation, il est impératif de faire appel aux services d’un professionnel. Il se charge d’effectuer en amont un diagnostic pré-travaux du logement, appelé bilan énergétique, qui permettra de détecter les éléments à rénover. À noter que ce bilan est à recommencer à la fin des travaux, afin d’analyser les déperditions thermiques, le système de chauffage, d’eau chaude sanitaire et de refroidissement.
À cet effet, le logement obtient un classement correspondant à sa consommation d’énergie et son émission de gaz à effet de serre. Grâce à ces diagnostics, les propriétaires et les futurs acheteurs auront des indications précises sur les travaux de rénovation à réaliser.
Quels sont les travaux à prioriser lors de la rénovation ?
Afin de faciliter la réalisation des travaux d’économie d’énergie sur un logement, il est conseillé de suivre un ordre ou, si possible, les effectuer en même temps. Pour une rénovation de qualité, voici les diverses opérations à suivre :
- L’isolation du toit, pour limiter les déperditions de chaleur ;
- L’isolation des murs, soit par l’extérieur, soit par l’intérieur ;
- Le changement des fenêtres ;
- L’isolation du plancher ;
- Le remplacement du système de ventilation ;
- Le remplacement du système de chauffage.
Force est de préciser que l’isolation du logement est une étape essentielle. Il est important de commencer par le toit, étant donné que c’est la cause de la majorité des déperditions. En effet, un toit mal isolé représente 25% à 30% de déperdition de chaleur. Ensuite vient l’isolation des combles et des murs. Pour ce faire, il est possible d’avoir recours aux matériels isolants naturels, d’origine minérale ou végétale ou encore des matériaux issus du recyclage. Il faut simplement faire en sorte que les isolants aient une conductibilité thermique entre 0,04 W/m² et 0,006 W/m². En installant une meilleure isolation thermique, le logement évite les déperditions de chaleur en période hivernale, et conserve la fraîcheur en période estivale.
Une fois l’isolation du toit et des murs effectués, le professionnel peut passer au remplacement des systèmes de ventilation et de chauffage. Afin d’améliorer la performance énergétique du logement, il est recommandé d’installer une VMC double flux ou de choisir une installation de système de chauffage écologique. En effet, le marché du chauffage écologique a le vent en poupe avec la pompe à chaleur, la poêle à granulés de bois ou encore la chaudière.
